Quelques observations utiles pour une inspection maritime idéale.
Dans la mesure du possible, le client devrait se présenter à l’inspection pour poser des questions à l’inspecteur ou pour répondre aux questions de ce dernier.
Dans un monde idéal, le bateau devrait faire l’objet d’une inspection à la fois à terre et à flots comme on le fait aux États-Unis, alors qu’au Québec, les assureurs exigent au minimum une inspection à terre.
Avant l’inspection, le propriétaire verra à dégager si possible tout espace de rangement, particulièrement aux endroits renfermant des systèmes.
Les inspecteurs maritimes professionnels n’inspecteront pas un bateau si sa coque est gelée ou s’il pleut abondamment. S’il le fait, il doit noter dans son rapport que telle ou telle analyse n’est pas valable.
Idéalement, l’inspection du bateau ne se fera pas si le bateau est en chantier. S’il l’est et que l’inspection doit avoir lieu quand même, l’inspecteur sera extrêmement prudent en évitant d’assumer des responsabilités qui incombent au chantier ou au propriétaire qui effectue les réparations/rénovations.
Tous les équipements (appareils électroniques, de sécurité, annexe, etc.) devraient être à bord. Ainsi, l’inspecteur pourra en faire une description complète, répondant mieux aux exigences des assureurs ou à celle d’un acheteur potentiel, et servira également de référence dans le cas d’une réclamation.
Rien de tel pour un acheteur potentiel qu’un bateau propre, bien rangé, avec un pont dégagé et des espaces accessibles.
Si les batteries sont chargées, l’inspecteur pourra tester les systèmes électriques et électroniques, ne serait-ce qu’au niveau de leur alimentation. Dans le même sens, si l’inspecteur a accès au courant c.a. d’autres tests pourront avoir lieu.
Dans le cas d’une inspection préachat, il est fortement recommandé de faire inspecter le moteur par un mécanicien certifié et/ou de le tester en situation réelle. De plus, une clause conditionnelle d’inspection mécanique par un mécanicien marin devrait être inscrite lors d’une transaction d’achat.
Note sur les voiles : Compte tenu des exigences requises en espace restreint pour inspecter les voiles, l’inspecteur maritime se trouve limité à l’inventaire à cet égard. Un maître-voilier pourrait effectuer ce genre d’inspection.
Note sur le gréement : À moins que le client ne l’exige spécifiquement et pour des questions évidentes de sécurité, le gréement et le mât ne sont inspectés qu’à partir du pont.